Je ne comprends pas, je n'ai fumé que du CBD

"Je n'ai fumé que du CBD" l'excuse à la mode

Voilà ce qu'a déclaré un jeune homme testé positif au THC après avoir été contrôlé positif au THC, un taux de THC élevé révélé par une analyse de sang. De plus en plus de consommateur de cannabis récréatif tente de se défendre en déclarant n'avoir consommer que du CBD. Pourtant même si il est vrai que les test de dépistage réalisés sur le bord des routes peut s'avérer positif au THC, l'analyse sanguine, elle, ne ment pas ! Les faits relatés par le quotidien régional français La Dépêche sont les suivants ;

M.T. est incarcéré au moment où il comparaît devant le tribunal correctionnel pour une énième affaire liée aux stupéfiants, ce qu’il nie. C’est lors un contrôle des forces d l’ordre sur la commune de Momères que le prévenu a été épinglé. S’il n’était pas positif à l’alcool, le test concernant les stupéfiants racontait une autre histoire et l’homme s’avérait positif au cannabis avec un taux de THC élevé. D’autres infractions sont aussi relevées à cette occasion puisque la voiture conduite par le mis en cause n’était pas à jour de carte grise, avec un contrôle technique qui n’avait pas été fait et qui avait déjà fait l’objet d’une immobilisation par les forces de l’ordre. M.T. nie la consommation de stupéfiants.

Il indique qu’il a fumé du CBD : "Je ne comprends pas pourquoi c’était positif au cannabis". Le président Julien Jacob lui a alors demandé : "Pourtant on a retrouvé du THC dans les tests sanguins, aujourd’hui, qu’est-ce que vous contestez ?". L’homme n’en démord pas : "le THC dans le sang, j’ai fumé du CBD".

"C’est devenu une habitude"

Le procureur a rappelé que le prévenu avait d’abord reconnu les faits : "Aujourd’hui, il revient sur les analyses, c’est étonnant. C’est quelqu’un qui a déjà été condamné pour des affaires de stupéfiants et on constate que c’est devenu une habitude pour les prévenus qui viennent vous dire qu’ils ne comprennent pas, qu’ils ne consomment que du CBD. Aujourd’hui, je ne vois pas d’autre solution que de la prison ferme de 1 an avec mandat de dépôt et la confiscation du véhicule".

Me Stéphane Jaffrain, pour la défense de M.T. a expliqué le revirement de son client : "Il est connu de votre juridiction, pour autant, il n’a pas pris l’assistance d’un avocat lors de sa garde à vue. Bien sûr, dans les laboratoires, on sait très bien distinguer s’il s’agit du THC. Il s’est réinséré, il a un emploi, c’est un papa présent et affectueux. Après, il a ses failles. Son employeur entend le réintégrer dans les effectifs de la société". Il a ensuite appelé le tribunal à "savoir sanctionner avec humanité".

Le tribunal a condamné M.T. à 9 mois de prison aménageables sous forme de détention à domicile sous surveillance électronique. La confiscation du véhicule a aussi été ordonnée et le prévenu devra payer trois amendes de 135 euros.

Suivez l'actualité du cannabis en vous abonnant à notre newsletter et recevez un code donnant droit à 10% de réduction sur votre première commande sur notre boutique en ligne.

Source : La Dépêche

Auteur : Delphine Pereira